(32) Rabbi RÉPHAEL BARUCH TOLEDANO(1892-1971) was rabbi in Meknès. After his Father's death he was appointed to the bet din, and from about 1940 he was av bet din of Meknês. He was very active in community affairs, and founded yeshivot. He immigrated to lsrael in 1965. Toledano wrote a summarized version of the complete Shuhan Arukh (1966), as weIl as a number of poems and piiyyutim, some of whih are recited by oriental communties and Sephardim.
Rabb(40) Jacob MOSES *TOLEDANO b.in Tiberiade, was also a member of the family.
S. Encyclopédia Judaîca: Traduction en français par Raphael cohen,Montreal
.R'Réphael Baroukh Toledano (1890-1970) ben R'Yaacov était Rabbin à Meknès et par la suite siègea comme Dayyan . À partir de 1940 ,il fut nommé Av Bet Din du Tribunal rabbinique de Meknès et il siègeait avec R'Yossef Messas et R'Baroukh Toledano 2 ben R'Abraham.Il était très actif dans les affaires de la Communauté et fonda plusieurs Yeshivot.Il immigra en Israel en 1965. Il avait écrit une version sommaire du Shulhan Aroukh aussi bien qu'un certain nombre de poèmes et Piyyoutim dont certains sont chantés dansquelques communautés sépharades orientales.(Encyclopedia Judaïca).
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S.12: Chalom Soudry- Livre "Hashevti DérakhaÏî"Voir préface p.6-7
.Le fils aîné du Rav Yaakov Tolédano, est le Rav Réphaèl Barukh Tolédano.Inutile de conter les nombreuses qualités et la renommée devenue internationale du Rav Barukh Tolédano, celui duquel, nous ses disciples, et toute notre génération, sommes imprégnés. Unique en son temps, ... d'une intégrité sans faille, il est .. notre maître, notre juge, et beaucoup plus, il est notre guide. C'est lui qui nous apprit ce qu'est un "talmid hakham". Avec la mort de notre rabbi à Bnei-Bérak, respecté de tous et vénéré de partout, mourrait aussi la pudeur, la piété, et la crainte du péché.
Enfant, il avait un corps frêle. Notre grand père, soucieux de son état, s'occupait particulièrement de sa nourriture, et l'envoyait de temps en temps à Fès pour le changer d'air et afin qu'il puisse se prosterner aux pieds des tombeaux des saints...
D'une part, Rav Barukh Tolédano est, par sa mère Hanna, le petit fils de notre grand père Yéshouah, mais d'autre part, il est aussi le petit beau- fils. Sa petite cousine, la très sainte Rac'hel, la fille de rabbi Chalom Amar, la soeur cadette de ma mère, s'est enfin mariée avec Rav Barukh, comme le voulait notre grand-père; mais auparavant elle s'était mariée a un notable de la famille Amar ,mais ce mariage n'a duré que très peu de temps.Il a donc été décidé, à la rupture de ce mariage, de donner la jeune Rac'hel au jeune Rav Barukh. La joie de notre grand père fut .. et sans limites, . Car il faut le dire, il réussit ainsi à marier ses deux petits enfants, ce qui était recherché dans les grandes familles de l'époque.
Grâce à Dieu l'union de rav Barukh et de ma tante la rabbanite Rac'hel se révéla très solide, et donna des fruits, fils et filles, des maîtres érudits: Rav Yossef que Dieu le garde en longue vie.. , et l'excellent Rav Yaakov, qui a formé de nombreux rabbins et élèves, autorité toranique incontestable, trop tôt rappelé par son créateur .
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Source3 : livre paru en Israel par Rav Opkowitch ,en 1990, sur:
.Rabi Réfael Baroukh Toledano,sa vie,son oeuvre. Né entre 1890 et 1895 ,décédé le 17 nov.1970 ( 18 'hechvane 5731).
Ci-après Introduction écrite pour ce livre par Rav Avraham Amar,Rosh Yéchiva ''Or Baroukh", Israel.
.'C'est un grand jour aujourd'hui ! Un jour où la lume du narrateur a saisi l'image rayonnante et lumineuse de notre maître, géant parmi les géants, le Rav Refaèl Baroukh Tolédano ztl. qui fut leRoch av beth din du Tribunal rabbinique de Meknès. Ce fut lui qui releva le prestige de la Tora à Meknès etdans ses environs et qui fortifia les remparts du judaïsme àtravers le Maroc, qu'il parcourait
infatigablement pour y créer des Talmudei Tora destinés à l'éducation des enfants, construire des miqwaoth dans chaque localité et veiller à la qualité du peuple juif.
C'est lui qui se souciait des besoins des déshérités,s'occupait d'innombrables pauvres et indigents, élevait l'orphelin et protégeait la veuve... C'est lui qui sut accéder aux niveaux les plus élevés de la crainte et du service de D. ; les prières qui sortaient droit de son âme pure, dans un torrent de larmes, remuaient tous ceux qui l'entendaient. Ceux qui avaient le privil��ge de le fréquenter s'imprégnaient de spiritualité, et la sérénité ainsi que la majesté de son apparence provoquaient admiration et respect.
Qui pourrait vraiment reproduire un portrait fidèle du vénérable rabbi dans tous ses détails et toutes ses
nuances et rendre sensibles toutes les vibrations de son âme?
La plume s'y épuiserait rapidement ! L'auteur a malgré tout réussi à tracer une esquisse de l'extraordinaire personnalité de rabbi Baroukh pour le présenter aux jeunes.
Il ne fait pas de doute que la lecture de ce livre laissera une profonde impression sur le lecteur, lui fera apirer à plus de dévouement envers les autres et l'emplira d'une crainte de D. plus grande. Je me fais un devoir d'assurer le lecteur que toutes les anecdotes racontées dans ce livre ont été rapportées par des membres de la famille, qui les ont vécues ou les ont entendues de la bouche même de rabbi Baroukh et qu'elles ont été retransmises fidèlement sans que rien n'y ait été ajouté.
Rav Avraham Amar
Roch yechiva de la Yechn'a
"Or Baroukh" pour les jeunes
Jérusalem.
Source 2: La Saga des juifs du Maroc- Joseph Toledano
.(32) BAROUH RAPHAEL TOLEDANO - Un des rabbins les plus marquants du Maroc au XXème s. dont la reputation depassait de loin les frontières de sa ville, Meknès, où il fut Grand Rabbin et Président du Tribunal Rabbinique de 1942 à sofl Aliya en lsraèl en 1968. Sa passion pour la Tara ne connaissait pas de bornes et il ne se contenta jamais de sa fonction officielle de Président du Tribunal, estimant de son devoir de veiller à l'application quotidienne des prescriptions religieuses par ses ouailles. Son intervention dans les affaires de la communauté, en dehors du domaine purement religieux l'opposa souvent au Président de la communauté Joseph Berdugo, doué lui aussi d'une forte personnalité. Fils du Grand Rabbin Yaacob Tolédano, il entra au Tribunal à la mort de son père en 1928. Son zèle réformateur l'amena par exemple en 1938 à interdire aux jeunes filles de sortir dans les rues après 8 heures du soir. Des patrouilles furent formées pour circuler dans les rues. Les contrevenantes devaient être jugées en cas de récidive. Le bon peuple composa une qsida ironique mais n'osa pas s opposer à la volonté de son dirigeant spirituel:
. Azi Tsmaou Ya Nus
. Ala di sar Fhlad Meknas Lksida de) Bant Tkrat
. A)Ala Yid ci Hachamim fi Slaouat.
. Oyez, Oyez bonnes gens ce qui est arrivé dans la ville de Meknès. La qsida des jeunes filles a été lue dans les synagogues par les rabbins.
Pour lutter contre l'influence assimilatrice de l'Alliance, il organisa dans les années quarante, des cours pour jeunes qui eurent un grand succès Shouvou Banim (Revenez, enfants). Il s'attacha particulièrement à la propagation de la Tara par l'éducation. Il fonda aprè la guerre avec ses propres moyens une Yéchiva à Meknès pour les enfants des petites villes et villages privés d'écoles religieuses, qui avec l'aide des Hassidim Louhavitch prit en 1948 une très grande extension éduquant des milliers d'enfants. Il fonda à Meknès une synagogue grâce àun don obtenu auprès d'un richissime de Tanger, Meyer Tolédano. Tous les samedis, il faisait un sermon dans sa synagogue. Son orthodoxie la plus stricte ne l'empêchera pas de porter un grand intérêt à l'éducation religieuse des femmes, qui lui apparurent comme les véritables éducatrices des enfants et à ce titre, détentrices de l'avenir du judaïsme. Malgré son activité incessante il eut le temps de composer plusieurs poèmes dont certains ont été adoptés dans plusieurs synagogues. Après son arrivée en Israèl, il publia un abrégé du '~Shoulhan Aroukh", veritable guide de la vie quotidienne. Mort en 1971, il a assuré sa descendance en donnant une éducation religieuse à ses enfants et petits enfants. Son fils Isaac est rabbin à Bné Brak, son autre fils, Yaacob est directeur du Merkaz Ha tora en France, ses petits fils Michaèl et Gabriel dirigeants de la Yéchiva Or Baroukh de Jérusalem qui porte son nom - (mort probable le 7 hesvane 1971).